Zmoothiez est l’une d’entre elles.
Merci à Frenchy Cannoli qui nous cite à la suite des meilleurs Breeders Californiens dans cette interview en français réalisée sur son Instagram le 29 novembre 2020. Voici l’extrait retranscrit.
Madame Cannoli : Quel est le secret des [variétés de cannabis] californiennes pour avoir un goût aussi intense [quand elles sont transformées en hash] ?
Frenchy Cannoli : Les génétiques tout d’abord et ils sont forts [les californiens].
Tous les hashmakers qu’il y a aux États-Unis sont infernaux. Tous ce qui est concentrés, les gens sont vraiment branchés concentrés ici.
Mais tout ce qu’on produit en concentrés ça vient de la plante ! Ça vient du breeder ! Ça vient de la génétique, ça vient du fermier, ça vient de l’endroit où ça a poussé ! Le terroir. Le terroir de la Californie du nord est infernal, ils ont des centaines de microclimats. Un été indien qui dure et dure, c’est aussi pour ça qu’ils font des vins aussi exceptionnels.
C’est la géographie, c’est le terroir de la Californie. Et beaucoup de ces terroirs ont été créés par 25 années de vie illégale dans les montagnes du nord de la Californie.
Madame Cannoli : Donne-nous des idées de génétiques qui sont bien pour faire du hash. Quels breeders font des génétiques que tu aimes bien utiliser ?
Frenchy Cannoli : Mon préféré, c’est Aficionado.
Alors vous avez de la chance en Europe parce que vous avez Aficionado French Connection qui est l’association de Aficionado Nord-Cal avec un french breeder qui fait des trucs exceptionnels.
Il y a le second juste derrière, Freeborn Selections, Mean Gene From Mendocino.
Après il y a 3rd Gen et Shiloh Massive.
Tout ça c’est vraiment local, un peu plus grand en Californie, j’irais chez Bodhi Seeds, ce mec fait des trucs infernaux.
Des trucs que vous allez connaître, TGA : toutes leurs génétiques ont une production de trichomes infernale.
À côté de ça, une compagnie qui est vraiment bonne, que j’aime bien : MTG.
Ils ont une variété qui s’appelle Orange Turbo, le truc me donne entre 18 et 20% de rendement [de hash] et quand tu laisses vieillir [le hash], c’est comme un Brandy à l’Orange mais avec du gaz. Sweet, skin, Brandi, orange, funky, avec Sour D, le gaz, tout ensemble [ces arômes], c’est extrême.
Sinon Sour Diesel. Tous les hashmakers ici en Californie la mettent dans les cinq premières. Moi c’est ma deuxième.
Les OG, on a vachement de OG ici qui sont exceptionnelles.
Ça vient de là même génétique. La source originelle des OG c’est deux plantes, mais elle se transforme.
Taho OG est super différente de San Fernandino OG Valley qui est dans le sud de la Californie. Ou les OG qu’ils font pousser dans les montagnes en Californie, tu as un peu de tout.
OG c’est vraiment le genre funky, funky gaz. Mais il y a vachement de OG qui commencent à avoir des tons de fruits à l’intérieur ou comme des glaces au lait, vanille, noisette etc. Et les couches, les couches sont vraiment exceptionnelles aussi.
Je ne sais pas ce que vous avez en France, donc moi je vous dis ce qu’il se passe ici [en Californie], je ne connais pas les génétiques en France.
Madame Cannoli : Si tu utilises des génétiques [de cannabis] californiennes, plantées ici [en Californie], quels résultats obtiennent les européens avec les mêmes génétiques plantées là-bas ?
Si des gens achetaient des génétiques de weed ici aux Etats-Unis et les faisaient pousser en France par exemple, est-ce que le résultat serait le même ?
Frenchy Cannoli : Si vous êtes français, checker Zmoothiez. Je posterai leur lien.
Madame Cannoli : Zmoothiez ?
Un groupe de breeder français, maintenant, qui font des trucs exceptionnels, du hash superbe, je les ai rencontrés quand ils sont venus à mon premier workshop à Spannabis Barcelone. On leur a donné des génétiques de Léo qui ont été bridées dans les montagnes de Mendocino.
Elles s’adaptent au climat méditerranéen ! Zmoothiez Genetics voilà, ils nous ont fait pousser des trucs de Aficionado dans le sud de l’Europe, au niveau méditerranéen. Le climat méditerranéen est vraiment très bénéfique aux plantes qui ont été bridées dans le nord de la Californie !
Ce n’est pas vraiment le même climat mais elles s’habituent à un niveau ! C’est presque plus beau à un certain niveau naturellement ce qui se passe au niveau méditerranéen de ce que j’ai vu ici. Donc oui ça peut s’adapter.
Si tu veux faire pousser, il faut que tu calcules.
Est-ce que tu vas faire pousser des féminisées par exemple ? Ici on n’a pas ça. Aficionado French Connection a juste créé une ligne de féminisées mais nous ici en Californie on ne travaille pas du tout avec ça, jamais. Donc ça va être des graines naturelles [graines régulières].
Il va falloir que tu saches si elles ont été produites à l’extérieur ou à l’intérieur si tu veux faire pousser à l’intérieur ou à l’extérieur.
Si tu veux faire pousser en intérieur des graines de cannabis qui ont été bridées à l’extérieur, il va te falloir un moment pour que la maman que tu vas garder pour créer des clones s’habitue à l’intérieur. Pour que tu puisses avoir des clones qui performent plus tard en intérieur.
Et vice versa, si tu veux faire pousser dehors alors que tu achètes de la génétique qui a été bridée à l’intérieur ça va prendre un petit moment avant que la plante s’adapte.
Madame Cannoli : Et donc ces [graines] Zmoothiez, ça peut être acheté en Europe, en Espagne ?
Frenchy Cannoli: Il va falloir checker avec eux, je ne suis pas vraiment sûr, je crois qu’ils ont leurs génétiques dans quelques centres de distribution mais je ne suis pas sûr.
[Pour acheter des graines de cannabis féminisées et régulières Zmoothiez, c’est par ici]
Frenchy Cannoli est un enseignant, consultant, artisan et activiste de renommé mondiale basé en Californie qui se consacre à la production et à la reconnaissance des concentrés de cannabis traditionnels. Frenchy a grandi à Nice, en France, mais il a quitté sa maison dès qu’il a pu, inspiré par la promesse d’une aventure exotique – et par le hashisch importé commun dans l’Europe de la fin des années 60. Il a vécu nomade pendant plus de vingt ans, restant chez les producteurs traditionnels et apprenant des techniques transmises de génération en génération. Cela l’a conduit du Maroc au Mexique, au Népal, au Pakistan et en Inde, où il a passé huit saisons de culture dans des grottes et à récolter de la résine de cannabis avec des cultivateurs de la vallée de Parvati. Il a fini par s’installer avec sa famille en Californie, où les premières lois sur l’accès aux soins médicaux lui ont permis de passer de la clandestinité de son travail à la production de concentrés de cannabis légaux.
